Sur ce terrain, deux constats s'imposent à nous. Ici, au cœur des Marches de Bretagne ont eu lieu à la fois une prise de conscience collective de l'histoire et le désir d'en fixer la mémoire à travers une démarche artistique.

Ces étapes indispensables de la liberté des peuples, que sont la reconnaissance de l'histoire et la réappropriation de la mémoire, ont nourris les premiers désirs de ce film.

Il y a la mémoire comme une image, celle d'une main qui chaque fois voudrait retenir l'eau fuyante.

Et il y a un film, qui sans cesse force les allers-retours, du présent vers le passé et du passé vers le présent, attirant à lui une question, comment se fixe et se transmet la mémoire ?